The Legendary Tigerman + Cowboys from Outerspace - Le Molotov

Du au

De 21h00 à 00h00

Le Molotov

3, Place Paul Cezanne
13006 Marseille
Une personne dont le comportement ou l'attitude se distingue des autres en attirant
désagréablement le regard.
Parfois, lorsqu’il s’agit de créer quelque chose, tu as besoin de détruire les bases de tout ce
tu as déjà construit et connu auparavant.
Le film « How to Become Nothing » est, pour moi, le « ground zero » qui m’a permis d’écrire
mon nouvel album, MISFIT.
Rembobinons début 2016.
Je suis arrivé à un stade où je ressentais le besoin de composer et d’enregistrer de nouveaux
projets. Cependant je ne voulais pas commencer à travailler sur un nouvel album basé sur les
mêmes propositions qu’autrefois. Par-dessus tout, je ne voulais pas enregistrer ou mixer en
étant dans ma zone de confort.
Je voulais construire un univers visuel qui pourrait plus tard s’accorder avec ma musique. J’ai
contacté Rita Lino (photographe) et Pedro Maia (cinematographe), les deux basés à Berlin, et
ensemble nous avons élaboré le voyage d’un homme appelé MISFIT qui voulait se perdre
dans le désert et ne plus exister. Nous avons été influencés, de plusieurs façons, par les
travaux d’Antonioni, Lynch, Miranda July, Gillian Wearing, entre autres.
Nous avons commencé avec ce livre en particulier, « How to Disappear Completely and Never
Be Found » de Dave Richmond, qui nous permis de se baser sur ce concept obsessionnel de
disparition.
En mai 2016, nous sommes allés à Los Angeles, avec une valise remplie de Super8 et de
films de 35mm, une douzaine de caméras, et pendant 12 jours nous avons voyagé jusqu’à ce
qu’on atteigne notre destination finale : La Vallée de la Mort.
Tous les jours, pendant ce périple, je me réveillais à 6h30 du matin et j’écrivais un nouveau
chapitre dans le (faux) journal de cet homme. Je l’ai ensuite enregistré sur mon téléphone et
l’ai partagé avec Pedro et Rita qui dormaient à côté.
Avant de me coucher, j’essayais toujours d’écrire une chanson. Je voulais écrire des chansons
qui étaient inspirées par le désert, par sa chaleur, par la souffrance et par l’homme.
Red Sun, Black Hole, Sleeping Alone, Motorcycle Boy, Holy Muse, Child of Lust, The Saddest
Girl on Earth, Fix of Rock´n´Roll étaient les premières chansons à être apparues de ces
sessions nocturnes.
Red Sun est né comme une prière qui résonne dans ma tête, tout en parcourant les eaux
salées de la Vallée de la Mort. Je suis retourné vers la voiture, qui était à quelques kilomètres,
après avoir filmé les dernières scènes de HTBN, et je transpirais, je me battais contre la
chaleur délirante qui heurtait mon corps.
J’ai contacté Dave Catching pour checker la disponibilité du studio Rancho de la Luna, au
coeur de Joshua Tree en Californie. J’ai adoré les « Desert Sessions » et tous les autres
projets qui ont été enregistrés là-bas.
A notre retour de voyage, nous avons commencé les répétitions avec mes musiciens, Paulo
Segadães (batteries et choeurs) et João Cabrita (Saxophone, Clavier, Bases, et Choeurs), pour
définir la façon dont les chansons se termineraient. Je voulais créer un « mur du son ».
En jouant de la guitare avec 5 amplis différents ajoutés à un large éventail d’effets, ainsi que
ce combo unique de « heavy » guitares, un saxophone et une bonne grosse batterie, je pense
vraiment que nous avons trouvé un nouveau son rock’n’roll.
En décembre 2016, mes musiciens et moi sommes retournés dans le désert, pour 12 jours, à
Joshua Tree. Nous avons dormi à l’hôtel « High Desert », situé à 5 min du légendaire studio
de Dave Catching. Nous avons vécu une vie tranquille, entre le studio, et les sorties au bar
Pappy et Harriets, où nous pouvions apprécier de jeunes artistes en live.
Pendant que Dave nous cuisinait des plats mexicains pour le diner, accompagnés de vin
rouge, bière et Tequila, on enregistrait des chansons que les gens écoutent toujours
maintenant.
Nous avons également déniché un vieux clavier Krumar Orchestrator qui a été fondamental
dans la création du nouveau son à la fois épique et étrange. Tout avait enfin pris un sens.
En février 2017, le producteur et musicien français Johnny Hostile (Savages, John & Jehn),
co-producteur de cet album, a commencé à mixer MISFIT à Paris.
Il a été un élément déterminant de cette équation sonore. Après beaucoup d’échanges de
mails depuis septembre 2016, nous avons pu déterminer comment allait sonner les titres.
Mon premier désir a été d’enregistrer MISFIT de façon très simple et classique, dans un studio
puissamment équipé et mixé par quelqu’un qui a une approche fraîche du rock et du punk.
Johnny a suggéré que l’homme parfait pour le mastering serait John Davis, qui a masterisé
l’album « Born to Die » de Lana Del Rey. Il a eu raison, John a fait un super boulot.
A un moment donné, Dave Catching nous a demandé comment on pouvait appeler le genre
de musique qu’on faisait. Pour moi, c’était clair que c’était du rock n roll, mais j’étais ravi de
voir que pour lui ce n’était pas le cas !
Je suis très fier de cet album, et j’espère qu’il vous passionnera autant que moi !
Paulo Furtado, a.k.a the Legendary Tigerman

21 h
12 e

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