Généralement, l’orthodontiste choisit un arc en «estimant
» les forces que celui-ci exercera sur les dents. Le rapport charge/flexion doit être faible et constant afin de respecter les impératifs histologiques et biomécaniques admis par tous actuellement. Les praticiens connaissent ces impératifs et pendant les premières phases de traitement utilisent souvent des fils élastiques ronds de petites sections, pour générer des forces peu élevées. Ils se privent alors d’un certain contrôle radiculaire, notamment de torque, diminuant la lecture de l’information dans les techniques d’arc droit.
Ces conceptions sont exactes lors de l’utilisation d’alliages conventionnels mais pas nécessairement avec des arcs superélastiques et à mémoire de forme. La principale particularité de ces alliages est de posséder un module d’élasticité qui évolue au cours de la transformation martensitique. C’est à partir de ce constat que les raisonnements classiques qui visent à diminuer la force appliquée sur les dents, en réduisant la section et/ou en augmentant
la longueur du fil, sont à considérer autrement. Les notions d’ancrage et de réactions parasites peuvent aussi être appréhendées différemment. Dès le jour de la pose, le praticien peut utiliser une section carrée ou rectangulaire importante capable d’exprimer les informations contenues dans les attaches tout en générant des forces faibles. Le contrôle du mouvement des racines dans les trois directions de l’espace devient réalité dès les premières phases
du traitement orthodontique.
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